Coronavirus – et frontières. Le Conseil fédéral devrait les rouvrir le 15 juin pour la France, l’Allemagne, l’Autriche. Et réciproquement. Cela vaudra pour le tourisme, les loisirs, le travail. Le Conseil fédéral en précisera les contours le 27 mai. Beaucoup dépendra de la pandémie. L’Italie attendra. La PLR Karin Keller-Sutter est au front.
Coronavirus – et sport. Le Gouvernement injecte 500 millions de francs pour sa survie. 350 millions de prêts aux ligues professionnelles de football et de hockey sur glace. Le reste à fonds perdu pour le sport populaire ou d’élite. Mais pas question de financer les hauts salaires de joueurs vedettes. La situation des nombreuses fédérations internationales siégeant en Suisse – une soixantaine – est à l’examen. FIFA (Zurich), UEFA (Nyon) et CIO (Lausanne), réputés prospères, ne seraient pas concernés. Cela dit, les grands rassemblements sportifs restent interdits jusqu’à fin août. La PDC Viola Amherd est aux commandes.
Vrai : cette pandémie 2020 frappe la presque totalité des activités. Pour certaines, les conséquences peuvent être fatales. Plus que les guerres ? Là, il faut distinguer. 1848, fondation de la Suisse moderne, est une date-clé. Après 1848, plusieurs guerres font rage à nos frontières – sans les franchir. Guerre d’Italie (1859). Guerre franco-allemande (1870-1871). Guerres mondiales (1914-1918, 1939-1945). Les généraux Dufour, Herzog, Wille et Guisan y sont convoqués. Restrictions. Droit de nécessité. Avant 1848 ? C’est différent. 1847 : guerre du Sonderbund, courte guerre civile. 1798-1815 : guerres napoléoniennes, Suisse envahie. A comparer?