Verts – parti de pouvoir. Femmes. Racisme. Climat. Balthasar Glättli, Aline Trede.

Balthasar Glättli, président ! Aline Trede, tête de groupe parlementaire ! Le Zurichois et la Bernoise pilotent les Verts historiques suisses. Avec 13,2% de voix, ils sont 4e derrière l’UDC (25,6%), le PSS (16,8%), le PLR (15,1%), mais devant le PDC (11,4%), les Verts libéraux (7,8%). Avec 35 sièges sur 246, ils forment le 5e groupe parlementaire, derrière l’UDC (62), le PSS (48), le PDC/Centre (44), le PLR (41), mais devant les Verts libéraux (16). Ils montent.

 

Les Verts historiques – gagnants des élections 2019 – sont candidats au Conseil fédéral. Le 11 décembre, Regula Rytz, présidente sortante, échoue. Les 7 Sages sont réélus. Sans les Verts. UDC Ueli Maurer et Guy Parmelin. PSS Simonetta Sommaruga et Alain Berset. PLR Ignazio Cassis (vainqueur de Rytz) et Karin Keller-Sutter. PDC Viola Amherd. Cela dit, les Verts historiques gouvernent dans 7 cantons. Zurich (Martin Neukomm). Berne (Christine Häsler). Vaud (Béatrice Métraux). Genève (Antonio Hodgers). Bâle-Campagne (Isaac Reber). Bâle-Ville (Elisabeth Ackermann). Soleure (Brigit Wyss). Dans des villes et communes aussi. Parti de pouvoir, donc.

 

Coïncidence ? Les Verts historiques sont fortement actifs dans plusieurs grandes causes d’aujourd’hui. Ils comptent parmi les acteurs les plus féministes (14 juin fêté). Ils se montrent incisifs dans le combat contre le racisme. Leur influence est décisive dans la bataille pour le climat. Furent-ils moins présents face à la pandémie du Coronavirus ? En ont-ils redouté des oublis sur le climat et d’autres causes ? Ou est-ce dû à leur absence d’un Conseil fédéral plutôt fonceur ? A creuser ?