Conseil fédéral – 3 Latins sur 7. Partis – l’effacement. Terrorisme – l’affrontement.

Qui gouverne la Suisse ? Au Conseil fédéral, les 3 Latins Alain Berset, Guy Parmelin et Ignazio Cassis pilotent avec les 4 Alémaniques Ueli Maurer, Simonetta Sommaruga, Viola Amherd et Karin Keller-Sutter. Mais, dans les partis, les Latins s’effacent. Seul le Vaudois Roger Nordmann, groupe parlementaire PSS, continue. Pour la présidence, seul reste en piste le duo Mattea Meyer – Cédric Wermuth (sans Mathias Reynard et Priska Meyer Graf). Chez les Verts historiques – Balthasar Glättli et Aline Trede. Chez les Verts libéraux – Jürg Grossen et Tiana Angelina Moser. Au PDC – Gerhard Pfister et Andrea Gmür. Au PLR – Petra Gössi et Beat Walti. A l’UDC – Albert Rösti (démissionnaire) et Thomas Aeschi. Bref, le temps des Pelli, Darbellay ou Levrat (démissionnaire aussi) s’éloigne. Partie remise ?

 

Y a-t-il du mieux dans les groupes d’intérêt ? Le Vaudois Pierre-Yves Maillard préside l’Union syndicale suisse. Le Tessinois Fabio Regazzi est – avec Diana Gutjahr (TG) – candidat à l’USAM (Jean-François Rime se retire). Mais, à l’Union suisse des paysans, c’est Markus Ritter qui préside (le directeur Jacques Bourgeois s’en va, Martin Rufer arrive). A « Economiesuisse », c’est Heinz Karrer (direction Monika Rühl). Equitable ?

 

Contestée, la lutte contre le terrorisme ? Un projet du Conseil fédéral coupe en deux le Parlement. Au-dedans, Socialistes et Verts le combattent. Au-dehors, Conseil de l’Europe et Conseil des droits de l’homme de l’ONU le critiquent. Selon eux, le projet serait liberticide face à des personnes présumées dangereuses. La Conseillère fédérale PLR Karin Keller-Sutter est au front. Le ton est vif.