Coronavirus ? Qui sont les bons combattants ? Qui sont les mauvais ? La liste suisse des 29 zones à risque est instructive. Les voyageurs venus de ces 29 zones devront se soumettre à une quarantaine de 10 jours. Pour les Amériques, Etats-Unis (sans le Canada), Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Honduras, Panama, Pérou, République dominicaine, Iles turques et caïques. Pour le Proche et Moyen-Orient, Israël, Arabie saoudite, Bahrein, Irak, Koweit, Oman, Qatar. Pour l’ex-URSS et quelques voisins, Russie, Belarus, Arménie, Azerbaïdjan, Moldova, voire Serbie, Kosovo, Macédoine du Nord. Voilà pour le plus coriace.
Surprises ? Plusieurs régions sont quasiment absentes de la liste. Dans l’Europe de Schengen, la Suède fait exception. En Afrique, seuls l’Afrique du Sud et le Cap-Vert sont évoqués. En Asie de l’Est et du Sud, aucun nom. Ni la Chine (Wuhan, foyer de la pandémie), ni l’Inde. En Océanie, idem. Ni l’Australie, ni la Nouvelle-Zélande. Bien entendu, les chiffres en provenance de régimes « durs » devront être vérifiés. Par ailleurs, la pandémie montre sa capacité de se déplacer rapidement d’une région, d’un continent à l’autre. Gare !
Suisse – bonne combattante ? Sa sortie d’un semi-confinement s’accompagne d’une reprise des infections. Du coup, le Conseil fédéral décide l’obligation du masque dans les transports publics (dès lundi). Certains exigent son extension à tout l’espace public. Le Jura vise les commerces. Vaud cible ceux avec 10 personnes ou plus. Plusieurs cantons se concentrent sur les clubs, bars, discothèques (ex : traçage, contrôle d’identité). Rebond.