Coronavirus à l’aigre. Improvisation mondiale. Berset en cible. 7 Sages au front.

Coronavirus ! Le combat tourne-t-il à l’aigre ? La gestion de la crise par le Conseil fédéral n’est plus incontestée. Alain Berset, ministre de la Santé, est en cible. Les infections peinent à fléchir. Les chiffres font l’objet de discussions quasi-permanentes. L’Office fédéral de la Santé publique serait en turbulences. Plusieurs postes y sont en transition. Direction : Pascal Strupler part. Il devrait céder la place à Anne Lévy (au 1er octobre). Division « Maladies transmissibles » : au populaire Daniel Koch succède Stefan Kuster (dès le 1er avril). Organe consultatif : Matthias Egger juge le déconfinement trop rapide et s’en va (le 17 juillet). Normal ?

 

Attendu ? Ce combat contre le Coronavirus est, largement, une nouveauté. La Grippe espagnole de 1918 est lointaine. Bref, la Suisse, comme d’autres, doit en partie improviser. L’efficacité du masque fait l’objet, dès le début, d’estimations diverses. Le pouvoir fédéral en fait une obligation pour les transports publics. Mais il laisse les cantons libres pour le reste. A droite surtout, les pressions sont fortes pour limiter les restrictions. Une partie du public les supporte mal. L’absence de vaccins « sûrs » ajoute à l’incertitude. Cela dit, un contrat est conclu entre le pouvoir fédéral et la firme Moderna. D’autres pas pourraient suivre. On s’y prépare.

 

Vrai : le Conseil fédéral 2020 pourrait passer de pénibles moments. Et pas seulement Alain Berset pour la Santé. Mais aussi Simonetta Sommaruga pour la Présidence. Guy Parmelin pour l’Economie. Ueli Maurer pour les Finances. Viola Amherd pour l’Armée. Karin Keller-Sutter pour les Frontières. Ignazio Cassis pour le Monde. Tous.