Yves Donzallaz. Dure école Blocher. Ogi, Schmid, Widmer-Schlumpf, Maurer, Parmelin.

Yves Donzallaz ! Le groupe parlementaire UDC ne veut pas réélire le Valaisan au Tribunal fédéral. Election le 23 septembre. Donzallaz fait partie depuis 2008 de « ses » juges fédéraux. On lui reproche de s’écarter de la ligne UDC (« NZZ », « Bund », « Tages-Anzeiger »). Secret bancaire et transmission à la France de documents UBS. Accord Suisse-Europe sur la libre-circulation des personnes et initiative UDC contre l’immigration de masse. Rareté ?

 

Vrai : l’UDC devient l’un des partis les plus stricts pour l’application du programme. Cela se vérifie depuis sa reprise en mains par le stratège Christoph Blocher. Les premières cibles visées sont les Conseillers fédéraux UDC. Adolf Ogi (1987-2000). Son autorité dans le parti est progressivement marginalisée. Samuel Schmid (2000-2008). En 2000, il supplante les candidats officiels du parti. L’UDC devenue blochérienne le qualifie de « demi-Conseiller fédéral ». 2007. Le Parlement évince Blocher et place Eveline Widmer-Schlumpf. Exclue de l’UDC. Elle et Schmid rejoignent le PBD. Tension au sommet.

 

Aujourd’hui ? Les deux Conseillers fédéraux UDC Guy Parmelin et Ueli Maurer se savent surveillés. Leurs propos sur les thèmes « à problèmes » sont examinés de près. C’est vrai pour la campagne du 27 septembre sur la libre-circulation des personnes Suisse-Europe. Thème-clé. Mais attention ! L’UDC blochérienne n’est pas tendre non plus avec ceux de ses membres qui franchissent certaines limites sur d’autres sujets (ex : racisme). Yves Donzallaz sait où il est.