Climat – écologistes divisés ? Les « Grévistes du Climat » jugent la loi CO2 insuffisante et lancent le référendum. Ils viennent surtout de sections romandes (GE, VD, NE, VS, JU, JUBE). Pour eux, cette version de la loi ne respecte pas l’accord de Paris. Ils entrent en collision avec les Verts et le PSS. Roger Nordmann (chef du groupe parlementaire PSS). Balthasar Glättli (président des Verts). Adèle Thorens (Conseillère aux Etats verte). Eux aussi veulent améliorer la loi. Mais son rejet, avec ce Parlement, n’y conduirait pas. Pire ! Les voix des « Grévistes du Climat » se mêleraient à celles de l’UDC et de « négationnistes » – dont les arguments sont opposés.
Question ! Les écologistes sont-ils voués à se diviser en courants rivaux ? En 1971, le mouvement émerge à Neuchâtel autour d’un projet d’autoroute. En 1979, le Vaudois Daniel Brélaz est le premier écologiste élu au Conseil national. En 1983, le Parti écologiste suisse est fondé par Daniel Brélaz, Laurent Rebeaud et d’autres. Tensions internes. En 2004-2007, la dissidence « centriste » des Verts libéraux surgit. Zurichois Verena Diener et Martin Bäumle. Vaudoise Isabelle Chevalley (ex-libérale). Aux élections 2019, les deux courants gagnent. Mais ils restent désunis. La candidature de la Verte historique Regula Rytz au Conseil fédéral échoue. Aujourd’hui, les Verts historiques de Balthasar Glättli (à gauche) et les Verts libéraux de Jürg Grossen (au centre) semblent moins alliés que concurrents.
Danger ? Les écologistes, avec la montée des « Grévistes du Climat », se scindent-ils une nouvelle fois ? Font-il le jeu des « négationnistes » et d’une UDC peu sensible à l’écologie ? Qui s’inquiète ?