Exportations d’armes – on freine ? Une nouvelle initiative « correctrice » y pousse. Le Conseil fédéral en reprend une partie dans une loi. Pays violant les droits humains. Guerres civiles. Interdictions. Le Collège, toutefois, s’y accorde des dérogations. Intérêts nationaux. Circonstances exceptionnelles. Les exportations d’armes, elles, sont à la hausse. 728 millions de francs en 2019 (+ 218). 690 millions pour les 9 premiers mois de 2020 (+ 190). L’UDC Guy Parmelin gouverne.
Moins d’exportations d’armes ? C’est l’un des angles d’attaque du Groupe pour une Suisse sans armée (GSSA) et des pacifistes. En 1972, 1997 et 2009, trois initiatives sont refusées. Ce 29 novembre, ils visent le commerce des armes. Banque nationale suisse. Fondations. Institutions de prévoyance. Les avions de combat comptent aussi parmi leurs cibles. Echec en 1993 (contre les F/A-18 américains). Succès en 2014 (contre les Gripen suédois). Echec de justesse du 27 septembre (modèle non désigné). Deux initiatives pour l’abolition de l’armée, enfin, échouent en 1989 et 2001. On persévère.
1989. Le Mur de Berlin tombe. 1991. L’URSS chute. La Guerre froide est finie. Tout cela donne des ailes au GSSA et aux pacifistes. On peut remonter plus haut. Dès 1949, l’OTAN se lance sous la direction des Etats-Unis. Un « parapluie » ? En 1968-1988, la Suisse renonce à l’arme nucléaire. En 1996, elle adhère au Partenariat pour la Paix de l’OTAN. Les effectifs de l’armée baissent. Cela dit, les partisans d’une défense autonome résistent. Ils gagnent la plupart des votes militaires (exception : le refus Gripen de 2014). Chiche ?