Vents contraires ? A qui profite le Coronavirus? Ainsi, les votes populaires se contredisent. Le 27 septembre, le centre-gauche gagne à 4 contre 1. Il l’emporte sur la libre-circulation des personnes, le congé-paternité, la chasse, la fiscalité des gardes d’enfants. Il perd sur les avions de combat (de peu). Changement de tableau le 29 novembre. Le centre-droit s’impose tant sur les entreprises responsables (grâce aux cantons) que sur le commerce des armes. Cela dit, les vaincus de centre-gauche s’y montrent vigoureux.
Côté cantons et communes, de récentes élections donnent des signaux mélangés. Dans les zones urbaines, le centre-gauche domine. Mais voyez Bâle-Ville. Son Gouvernement cantonal vire au centre. La Verte libérale Esther Keller est élue. C’est une première. Elle rejoint 3 PSS (dont Beat Jans, nouveau président), 1 PDC et 2 Libéraux. Sont exclus les Verts historiques et les Radicaux (ici, libéraux et radicaux ne fusionnent pas). En Ville de Saint-Gall, le PSS prend la présidence (Maria Pappa). En Ville de Berne, la majorité rose-verte se consolide (Vert Alec von Graffenried, président). On confirme.
Sûr : la pandémie n’offre de victoire totale à personne. Au Conseil fédéral, la forte présence des PSS Alain Berset et Simonetta Sommaruga ne fait pas tout. Le Collège, dans ses dernières décisions, se montre moins restrictif que des Exécutifs étrangers. On y verra peut-être le contrepoids des UDC Ueli Maurer et Guy Parmelin. Voire les arbitrages des PLR Ignazio Cassis et Karin Keller-Sutter, de la PDC Viola Amherd. A qui le dernier mot ?