Vaccins ? Ou poursuite des restrictions ? Le match contre le Coronavirus et ses variantes est engagé. Les Cantons, les uns après les autres, se mettent à injecter les premiers vaccins. Des groupes prioritaires – personnes à risques, de 75 ans et plus, personnel soignant, etc – sont désignés. A ce jour, 233 000 doses seraient disponibles. On en attend 1,5 million pour fin février (selon l’OFSP). Pour une Suisse à 8,6 millions d’habitants. Patience ?
Coups de frein ? Swissmedic examine 3 vaccins. Mais seul est approuvé le modèle de Pfizer/Biontech (USA/Allemagne). Sont en attente ceux de Moderna/Lonza (USA/Suisse) et AstraZeneca (Suède/Grande-Bretagne). L’armée est active dans le stockage et le transport des vaccins. Mais elle refuse – comme le demandent des cantons – de se lancer dans la vaccination elle-même (« Le Temps »). Un équipement informatique destiné aux inscriptions pour vaccinations serait à peine utilisé (« NZZ »). Attention ! Il s’agit de la plus ambitieuse campagne de vaccination de l’histoire. Il fallait peut-être s’y attendre.
Conséquence : ce début – hésitant ? – de la campagne de vaccination n’exerce encore en Suisse qu’une influence négligeable sur les restrictions à la population. La pression est presque indécelable. A la veille de nouvelles décisions fédérales (durcissements, allégements, prolongations), le débat est pratiquement le même que lors des mois précédents. On ferme ou pas. Restaurants. Magasins. Ecoles. Pistes de ski. Port du masque. Distance sociale. Lavage de mains. Et on en passe. Bref, le combat s’annonce encore long. Qu’on se le dise !