Joe Biden, Kamala Harris et la Suisse – les promesses. Trump – ce qu’il reste.

Joe Biden et Kamala Harris. La 46e Présidence des Etats-Unis prend-elle le contrepied des années Donald Trump ? C’est « oui » pour l’accord de Paris sur le climat et l’environnement. Ou pour l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la lutte contre le Coronavirus. Ou encore pour des relations plus constructives avec l’Union européenne d’Ursula von der Leyen. Ce n’est pas exclu pour l’accord nucléaire avec l’Iran. Ou pour les rapprochements entre Israël et certains pays arabes. Ou encore, pour une normalisation avec l’Organisation mondiale du Commerce (OMC). C’est moins sûr pour le bras de fer avec la Chine de Xi Jinping. Mais qui sait ?

 

Pour la Suisse ? Tout cela – en gros – est prometteur. Le retour des Etats-Unis dans un monde multilatéral pacifié coïncide avec les intérêts de la Suisse. Avec l’équipe Biden-Harris, l’un des tests sera la relance d’un accord de libre-échange. Mais attention ! L’exigeante protection des paysans suisses peut resurgir à tout moment. Plus généralement, c’est parfois avec des présidences démocrates que les accrochages sont les plus durs (ex : 2e Guerre mondiale, fonds juifs, secret bancaire). Pas de faux espoirs ?

 

Vrai : le contact entre le Conseil fédéral et l’équipe républicaine de Donald Trump sera longtemps bon. Trump lui-même aura des mots aimables. Depuis, il y aura son refus d’admettre le résultat des élections. Puis, suivront les émeutes de ses partisans au Capitole de Washington. En Suisse, qu’en reste-t-il ?