Mars 2021. Verts historiques et Verts libéraux se renforcent. PLR, Centre, PSS et UDC s’essoufflent. Les tendances fédérales de 2019 se confirment dans les Parlements cantonaux (« Neue Zürcher Zeitung »). Question ! Jusqu’à quand les Verts historiques et libéraux seront-ils exclus du Conseil fédéral ? Jusqu’à quand les 4 partis au pouvoir en garderont-ils l’exclusivité ? Les élections de 2023 s’annoncent cruciales. Il faudra s’accrocher.
Vrai : le PLR d’Ignazio Cassis et Karin Keller-Sutter est le plus directement visé (15,1% des voix en 2019). Avec 2 sièges sur 7 au Gouvernement, c’est le plus clairement surreprésenté. Mais attention ! Le PSS de Simonetta Sommaruga et Alain Berset n’est pas hors d’atteinte (16,8%). Les deux autres seraient moins menacés. UDC de Guy Parmelin et Ueli Maurer (25,6%). Voire Centre de l’unique Viola Amherd (PDC + PBD = 13,8%). Hors-Conseil fédéral, restent donc les Verts historiques (13,2%) et les Verts libéraux (7,8%). Entre 2019 et 2023, peut-être auront-ils encore grandi.
Qui à la place de qui ? Mettre un Vert ou une Verte historique dans le fauteuil d’un ou d’une PLR ? Ce serait offrir à la gauche 3 sièges sur 7 au Conseil fédéral. En 2019 déjà, Regula Rytz échoue face à Ignazio Cassis. Une Verte libérale ou un Vert libéral – plus centriste – serait mieux placé(e). Mais cette 2e famille pèse-t-elle assez lourd ? Quant au remplacement d’un ou d’une PSS par un Vert ou une Verte historique, il semble délicat. Enfin, une candidature conjointe des Verts historiques et libéraux – avec ticket à 2 noms – pourrait être fructueuse. Mais ces « frères ennemis » en ont-ils envie ?