Parmelin, Cassis, Maurer et Sommaruga en Chine? Voyages et tensions.

Année 2021 – 4 Conseillers fédéraux en Chine ? Guy Parmelin (le Président), Ignazio Cassis, Ueli Maurer et Simonetta Sommaruga seraient prêts (« Neue Zürcher Zeitung »). Plusieurs de ces voyages sont à confirmer. Conditions sanitaires. Eventuelle participation de la Suisse à des sanctions liées à la répression au Xinjiang. Le Conseil fédéral hésiterait. Il pourrait prendre des mesures pour empêcher le contournement des sanctions. La Chine de Xi Jinping – après l’Union européenne d’Ursula von der Leyen et les Etats-Unis de Joe Biden – est le troisième partenaire économique de la Suisse. Poids lourd.

 

Tout cela retentit au moment où les relations Suisse-Chine se tendent. L’ambassadeur Wang Shiting réagit vertement à la stratégie du Conseil fédéral sur la Chine. Les critiques touchant la répression au Xinjiang sont rejetées. La Chine de Xi Jinping ne tolère pas les critiques. Alors ? Que signifient ces préparatifs de voyages ? Que la Suisse officielle va mettre une sourdine à ses reproches ? Qu’elle va « se coucher » ? Ou, plus simplement, qu’elle entend raviver le lien ? Au Parlement et ailleurs, le débat pourrait être vif.

 

Sûr : le lien Suisse-Chine entre dans sa phase la plus délicate. 1950. La Suisse de Max Petitpierre et la Chine de Mao Tsé-Toung établissent des relations. Longtemps, elles résistent à toutes les tempêtes. Répression. Tibet. Tiananmen. 1999. Même l’incident de la visite de Jiang Zemin à Ruth Dreifuss laisse peu de traces. 2013. Un traité de libre-échange est conclu. 2017. Xi Jinping est reçu par Doris Leuthard. Parler clair ? Jouer fin ?