A 7 ou à 9, le Conseil fédéral ? Une Commission du Conseil national relance le projet à 14 contre 9 (RTS, « 20 minutes »). Ses avantages ? Représentation des régions et des partis. Siège permanent pour la Suisse italienne. Accès facilité pour les Verts historiques ou libéraux. Maintien des deux sièges libéraux-radicaux. Répartition de la charge de travail. On trouve parmi les partisans des gens comme Nadine Massardt (PSS/BE), Ada Marra (PSS/VD) ou Isabelle Moret (PLR/VD). Ses adversaires, eux, en redoutent des discussions compliquées, des coûts élevés (39 millions de francs). On y remarque des figures comme Jean-Luc Addor (UDC/VS). Qui gagnera ?
1848. La Suisse moderne invente le Conseil fédéral à 7. Elle n’en changera plus. Au début, 7 libéraux-radicaux le composent. 1959. Ses 7 sièges sont répartis entre les 4 plus grands partis. 2021. Les UDC Guy Parmelin et Ueli Maurer gouvernent avec les PSS Simonetta Sommaruga et Alain Berset, les PLR Ignazio Cassis et Karin Keller-Sutter, la Centriste Viola Amherd. Langues ? On y découvre 4 Alémaniques (Maurer, Sommaruga, Amherd, Keller-Sutter), 2 Romands (Parmelin, Berset) et 1 Italophone (Cassis). Manque un ou une Romanche. On peut donc faire mieux.
Vrai : toutes les tentatives de porter de 7 à 9 les membres du Conseil fédéral échouent. En 1900 et 1942, Peuple et Cantons refusent des initiatives poursuivant deux buts : élection par le Peuple et augmentation des Sages de 7 à 9. Cette addition a-t-elle réduit leurs chances ? Dès 1978, on y préfère la désignation de Secrétaires d’Etat (5 aujourd’hui). Partie remise ?