Multinationales – la Suisse à 15%? Europe – l’adhésion, l’EEE ou les bilatérales?

Suisse-Europe – comment ? Le Parlement fédéral des 246 – après l’échec de l’accord-cadre – se fissure. Adhésion à l’Union européenne ? Relance de l’Espace économique européen ? Poursuite des accords bilatéraux ? Qui gagnera ?

 

Voyez les socialistes de Mattea Meyer et Cédric Wermuth. Eux misent sur l’adhésion à l’Union européenne. Fabian Molina s’y emploie. Roger Nordmann approuve. Ce serait le mieux pour une participation démocratique aux décisions. Or, en 2001, une initiative d’adhésion est refusée (à 76,8%). En 2016, la demande d’adhésion est retirée. Prenez les Verts libéraux de Jürg Grossen et Tiana Moser. Eux relancent l’Espace économique européen. Bon pour la recherche, l’électricité, la solution des conflits, la reprise autonome des lois européennes. Or, en 1992, Peuple et Cantons rejettent cet EEE (par 50,1%, 16 Cantons à 7). Visez les libéraux-radicaux de Petra Gössi. Eux, pour leur part, jugent plus efficace la poursuite des accords bilatéraux. C’est ce que le Peuple préfère. Réaliste ?

 

Impôt mondial – à 15% ? Sept puissances – le G7 – proposent une taxe minimale sur les profits des sociétés multinationales. Etats-Unis, Canada, Grande-Bretagne, Allemagne, France, Italie et Japon. Cet accord devra être approuvé par un plus grand nombre de pays. Le G20 ? Les 37 de l’OCDE ? Voire 140 partenaires ? Pour la Suisse et ses Cantons, terres d’élection de multinationales, le défi est de taille. Certes, la Suisse ne se considère pas (ou plus) comme un « paradis fiscal ». En cela, elle conteste le président américain Joe Biden. Mais, comme pour le secret bancaire, la pression pourrait monter.