Course d’obstacles. La retraite, le service obligatoire et le bon-vouloir des femmes.

Service obligatoire – pour les femmes et les hommes ? La Société suisse des officiers relance l’idée (« NZZ am Sonntag »). La Norvège serait l’un des modèles. 4 variantes sont à l’étude. Pourraient y figurer l’armée et d’autres organisations. Service civil et protection civile sont évoqués. L’association genevoise « Service citoyen » devrait lancer une initiative le 1er Août. Aujourd’hui, le service n’est obligatoire que pour les hommes. Les femmes, elles, représentent 0,9% de l’armée. Comme la Vaudoise Fanny Chollet (pilote de F/A-18). Ou la Genevoise Olivia de Weck (chez les chasseurs de chars). Promesses.

 

Retraite à 66 ans – pour femmes et hommes toujours ? Les jeunes libéraux-radicaux déposent une initiative à 145 000 signatures. D’abord, la retraite serait élevée chaque année par tranche de 2 mois. Puis, elle serait indexée à l’espérance de vie. 66 ans en 2032. 67 ans en 2043. 68 ans en 2056. Toute personne devrait connaître son âge de retraite 5 ans à l’avance. Jusqu’à présent, aucun modèle n’a passé le cap du Parlement. On en prête à l’ancien Conseiller fédéral PLR Pascal Couchepin. Aujourd’hui, la retraite est fixée à 64 ans pour les femmes, à 65 ans pour les hommes. Une réforme veut pousser à 65 ans pour tous (avec compensations pour les femmes). Débat.

 

Quelles chances ? Ces projets reposent largement sur le bon-vouloir des femmes. Aucun succès – en vote populaire – ne sera possible sans elles. Or, les progrès les concernant sont lents. Salaires. Prévoyance professionnelle obligatoire. Egalité dans les fonctions dirigeantes (publiques et privées). On en oublie. Sinon ? Tout cela sera-t-il emporté par le vent ?