Coronavirus – qui aura le dessus ? En Suisse, des chiffres continuent de troubler. Voyez entre mardi et mercredi. Augmentation des contaminations (de 707 à 773) et des hospitalisations (de 8 à 15). Maintien à bas niveau des décès (de 1 à zéro). La variante Delta domine. Dans le même temps, les campagnes de vaccinations sont relancées avec des intensités variables. Or, les résistances aux vaccinations – dans une partie du public – restent importantes. Peu de voix plaident d’ailleurs pour une obligation pure et dure de la vaccination. Ailleurs dans le monde, il en va souvent de même. Parfois en pire. Que faire ?
Probable ? La bataille pourrait se concentrer sur le pouvoir de pression et de dissuasion du Certificat Covid (dès le 7 juin en Suisse). Lui doit contenir des informations sur les vaccinations, les tests, les guérisons. Du coup, des personnes peuvent se voir interdire la fréquentation de certains lieux. Ou alors, elles peuvent les fréquenter sous conditions. Son harmonisation internationale y joue un rôle-clé. « Passe sanitaire » en France (dès le 9 juin). Certificat numérique Covid dans l’Union européenne (dès le 1er juillet). Enfin, reconnaissance du Certificat Covid suisse par l’Union (dès le 9 juillet). Là, au moins, le lien Suisse-Union tient.
Pari gagné ? En Suisse, la bataille du 28 novembre pour une nouvelle loi Covid s’annonce décisive. Le Certificat Covid et ses contraintes en formeront le cœur. En France, à l’étranger, ses versions équivalentes ne sont pas incontestées non plus. Ce combat entre libertés individuelles et responsabilité sociale sera vif.