1963-2023. Cantons romands en forme. Zurich contre Bâle-Ville. Le cas Berne.

Conseil national 2023 ? Zurich, un siège de plus ? Bâle-Ville, un siège de moins ? Les autres Cantons inchangés sur 4 ans ? Attention ! Le tableau est différent si l’on survole les 60 dernières années. 1963. Le Conseil national – dont le nombre de membres était variable – en a désormais 200. Seule compte à l’avenir la démographie des Cantons. Si l’équilibre entre les Langues reste globalement assez stable, il l’est beaucoup moins entre les Cantons. Il y a des gagnants et des perdants.

 

Quels gagnants ? La Suisse romande s’en sort plutôt bien. Vaud (de 16 sièges à 19). Genève (de 10 à 12). Valais bilingue (de 7 à 8). Fribourg bilingue (de 6 à 7). Jura (+ 2). Seul fait exception Neuchâtel (de 5 à 4). Le Tessin italophone se maintient (de 7 à 8). Zurich et plusieurs de ses voisins font mieux que se défendre. Zurich lui-même (de 35 à 36). Argovie (de 13 à 16). Schwyz (de 3 à 4). Zoug (de 2 à 3). Qui résiste ? En Suisse centrale, Lucerne (9), Uri (1), Obwald (1), Nidwald (1). En Suisse orientale, Thurgovie (6), Grisons trilingues (5), Schaffhouse (2), Appenzell RI (1). Eux s’accrochent.

 

Quels perdants ? Bâle-Ville (de 8 à 4) et Bâle-Campagne (de 5 à 7) forment un curieux duo. Berne bilingue subit une baisse spectaculaire (de 33 à 24). Au ralentissement démographique s’ajoutent les départs du Jura, du Laufonnais (pour Bâle-Campagne), de Vellerat. En attendant Moutier. Sont aussi perdants Soleure (de 7 à 6), Saint-Gall (de 13 à 12), Appenzell RE (de 2 à 1), Glaris (de 2 à 1). Cela dit, gagnants et perdants se retrouvent à égalité au Conseil des Etats. Revanche ?