Guy Parmelin et Ignazio Cassis. Le Président 2021 et le Ministre des Affaires étrangères de la Suisse assistent à la 76e Assemblée générale de l’ONU à New York. 193 pays. La Suisse y est candidate à l’un des sièges non permanents de l’influent Conseil de Sécurité pour 2023-2024. L’occasion est belle pour Parmelin et Cassis de préparer cette candidature. Election prévue en juin 2022. Malte en piste. Rappel. Le Conseil de Sécurité à 15 compte 5 membres permanents dotés du droit de veto. Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine. Ce sont presque les mêmes depuis 1945. S’y joutent 10 membres non permanents. Tableau.
Attention ! Le Conseil de Sécurité est doté d’importants pouvoirs militaires. Que ferait la Suisse neutre ? Ignazio Cassis calme le jeu. La Suisse y a d’autres priorités (rtsinfo). Paix. Droit humanitaire. Budget. Covid. Climat. Développement durable. Cybersécurité. Cybercriminalité. Yemen (avec la Suède) ou Libye. Birmanie, Guinée ou Afghanistan. Genève internationale. Cette liste n’est pas close. A New York, Parmelin et Cassis pourraient côtoyer une centaine de dirigeantes et dirigeants. Antonio Guterres, Joe Biden, Boris Johnson. Ou Bolsonaro, Erdogan, Bennett (Israël), etc. Mais sans Macron ? Ni Poutine ou Xi Jinping ? Surprises ?
1920. La Suisse entre d’un coup dans la Société des Nations. C’est l’ancêtre malheureuse de l’ONU. 1945. ONU lancée. Cette fois, la Suisse prend son temps. 1986. Le peuple dit non. 2002. Le peuple dit oui. 2010-2011. Joseph Deiss, l’un des vainqueurs de 2002, préside l’Assemblée générale. Parmelin et Cassis ne lâchent pas.