Fossé Ville-Campagne – à la hausse ? Fossé des Langues – à la baisse ? Voyez le Conseil fédéral 2021. Alémaniques Ueli Maurer, Simonetta Sommaruga, Viola Amherd et Karin Keller-Sutter. Romands Alain Berset et Guy Parmelin. Italophone Ignazio Cassis. Le fossé – « Rösti » ou « Polenta » – y est peu visible. Prenez l’enseignement des langues nationales et de l’anglais. Débat apaisé ? Visez les votes populaires. Certains sont périlleux pour la Suisse des 4 langues. 1992. Non à l’Espace économique européen. 2014. Oui à l’initiative UDC contre l’immigration. Effets durables ?
Attention ! Le fossé des Langues est à la fois très présent et très surveillé. Dès 1848. Ainsi, les 119 Conseillers fédéraux se partagent entre 75 Alémaniques, 35 Romands, 8 Tessinois et 1 Romanche (Felix Calonder). Ainsi, les 4 Généraux comptent 2 Francophones (Guillaume-Henri Dufour, Henri Guisan) et 2 Germanophones (Hans Herzog, Ulrich Wille). En principe, les trois langues officielles principales – Allemand, Français, Italien – sont égales. Le Romanche devient semi-officiel (1938, 1996). L’application est plus ardue. C’est surtout vrai pour les cadres de l’Administration. Il faut lutter.
Tensions, il peut y avoir. 1ère Guerre mondiale. La germanophilie attribuée au Général Ulrich Wille ou au Conseiller fédéral Arthur Hoffmann fait souci. Europe et immigration. Ces thèmes divisent. Cela dit, aucun Canton, aucune région, de 1848 à nos jours, ne fait mine de sortir de Suisse. La scission Berne-Jura se règle à l’intérieur. Ailleurs, c’est parfois différent. Belgique et Flandres. Espagne et Catalogne. Canada et Québec. A qui comparer ?