Johnson, Djokovic, Horta-Osorio. Pointures épinglées. Crédibilité Cassis, Berset et Co.

Boris Johnson. Novak Djokovic. Antonio Horta-Osorio. Coup sur coup, trois célébrités se font pincer pour infractions aux règles de lutte contre le Coronavirus. Boris Johnson, 1er Ministre de Grande-Bretagne, pour avoir multiplié des parties arrosées à Downing Street en plein confinement. Son pouvoir en serait ébranlé. Novak Djokovic, Numéro Un du tennis mondial et non vacciné, pour avoir tenté de participer à l’Open d’Australie. Le Serbe en sera expulsé. Antonio Horta-Osorio, président de Credit Suisse, pour avoir contrevenu à des règles de quarantaine. Le Portugais est remplacé par le Suisse Axel Lehmann. Sanctions.

 

Bon contre la pandémie ? Bon pour la Suisse d’Ignazio Cassis et Alain Berset ? Faut-il s’en prendre à de grandes pointures pour donner plus de légitimité encore aux mesures anti-Covid ? Car les résistances, même en Suisse, restent coriaces. Certes, deux premières versions de la Loi Covid passent la rampe avec de claires majorité (60,2% le 13.6.2021, 62% le 28.11.2021). Cela dit, les minorités défavorables ne sont pas négligeables. Refus de la vaccination. Du Certificat Covid. Voire de restrictions en tout genre. Tout cela peut prolonger le dur combat contre Delta, Omicron et Cie.

 

Vrai : en frappant Johnson, Djokovic ou Horta-Osorio, on frappe haut. Ainsi, on évite de s’attaquer trop exclusivement aux « petits », aux « obscurs », aux « sans-grades » (dixit Rostand). Du coup, on rend le message sanitaire de Cassis, de Berset et d’autres Sages peut-être plus crédible. A vérifier ?