Suisse 2022. Seule au monde? Bonaparte, Capo d’Istria, Rossi et la suite.

Suisse 2022. Où en sont les influences étrangères ? Résistances ? Les blocages entre la Suisse et l’Union européenne sont-ils un signe ? Rejet de l’Espace économique européen. Retrait de la demande d’adhésion. Abandon de l’accord-cadre. Il y a des signaux contraires. Accords sectoriels avec l’Union. Adhésion à l’ONU. Présence en Suisse d’une forte population étrangère, de nombreux chefs d’entreprises d’origine étrangère aussi. Et ce n’est pas tout.

 

Mieux ! Les années annonçant la Suisse moderne sont riches en influences étrangères. Avec des bas et des hauts. 1798. L’invasion française et l’échec de la République helvétique centralisée sont des avertissements. 1803. L’Acte de Médiation – sous Napoléon Bonaparte – vaut mieux. Entrent Saint-Gall, Grisons, Argovie, Thurgovie, Tessin, Vaud. 1815. Congrès de Vienne. Grande-Bretagne, Prusse, Autriche et Russie sont au pouvoir. Alexandre 1er. Capo d’Istria (« Bund », « Tages-Anzeiger »). Arrivent Valais, Neuchâtel, Genève, l’Ancien-Evêché de Bâle (dont le futur Canton du Jura). 1832. Projet de Pacte fédéral de l’Italo-Suisse Pellegrino Rossi. Prémonitoire ?

 

La suite se règle surtout entre Suisses. 1847. Guerre civile du « Sonderbund ». Général Guillaume-Henri Dufour aux commandes. 1848. Etat fédéral. Nouvelle Constitution. L’influence y est américaine. Puis, les influences étrangères redeviennent plurielles. Dès 1871. L’influence est parfois allemande. Dès 1945. Elle est souvent américaine. Dès 1951-1957. L’Europe intégrée y prend une place croissante. Seule au monde, la Suisse ? Hum ?