Lien Cassis-Zelensky. Place fédérale. Lugano. Casse-tête de la guerre et de la paix.

Ignazio Cassis ne lâche pas Volodymyr Zelensky. Le lien – en pleine guerre russe de Vladimir Poutine – se resserre entre les Présidents de l’Ukraine et de la Suisse. Samedi, Place fédérale. Des milliers de personnes assistent au message de Zelensky. Cassis est là. Vidéo et grand écran. Emotion. Amitiés. Merci pour les sanctions. Critiques de Zelensky à Nestlé (qui reste en Russie). 4 et 5 juillet, Lugano. La 5e Conférence sur les réformes de l’Ukraine – après Londres, Toronto, Copenhague, Vilnius – est maintenue contre vents et marées (« Matin Dimanche »). Le Tessinois Ignazio Cassis, Président et Chef des Affaires étrangères, y sera chez lui. Pari.

 

Vrai : la Suisse d’Ignazio Cassis persiste. Elle a bien choisi son camp. C’est l’Ukraine de Zelensky (l’agressé) – et non la Russie de Poutine (l’agresseur). Pays « inamical », dit la Russie officielle. Du coup, certains imaginent mal la Suisse en médiatrice, voire en mission de bons offices. Cela dit, aucune tentative internationale, jusqu’ici, n’aboutit. Joe Biden – Etats-Unis. Emmanuel Macron – Union européenne. Recep Tayyip Erdogan – Turquie. Naftali Bennett – Israël. Tous, il est vrai, sont proches des alliances occidentales. Alors ? La Chine de Xi Jinping ? L’Inde de Narendra Modi ? Qui ?

 

Question. L’agression de l’Ukraine de Zelensky par la Russie de Poutine place-t-elle les relations internationales 2022 devant un casse-tête inédit ? L’agresseur russe, doté de l’armement nucléaire le plus puissant, est-il certain de son impunité ? Qui, au risque de provoquer une 3e Guerre mondiale, osera le défier ? Ce casse-tête est-il aussi celui de la Suisse ?