Covid et guerre russe. Enchaînement troublant. Unions et divisions. Force de l’Etat.

Coronavirus – la Suisse desserre. Le Conseil fédéral lève au 1er avril d’ultimes restrictions imposées par la pandémie. Masque dans les transports publics et les lieux de santé. Isolements. Restitution aux Cantons de compétences. Déconcentration donc. Il faut remonter à la « Grippe Espagnole » pour retrouver une crise de cette ampleur. Entre mars 1918 et juillet 1921. Il y a un siècle. Confédération et Cantons, tant d’années après, devront quasiment tout réinventer. Tensions. Manifestations. Votes populaires passionnés. Alain Berset. Tout le Collège. Force de l’Etat.

 

Guerre russe en Ukraine – la Suisse fait face. Ce même Conseil fédéral entend renforcer l’approvisionnement économique du pays. Accroissement du personnel. Difficultés annoncées pour les denrées alimentaires, les matières premières, etc. Car la Suisse, en se joignant au gros des sanctions internationales contre la Russie, sanctions de l’Union européenne comprises, s’expose peut-être à des soucis. En plus, cette guerre russe en Ukraine est la plus proche de la Suisse depuis les Guerres Mondiales. Guy Parmelin. Force de l’Etat encore.

 

Oui, entre Coronavirus et guerre russe, l’enchaînement est troublant. Chacun de ces événements brûlants redessine les rapports à l’intérieur même de la Suisse. Chacun divise. Coronavirus : les adversaires des mesures contraignantes y manifestent une résistance coriace. Guerre russe : l’agresseur Vladimir Poutine trouve en Suisse, non seulement de fervents détracteurs, mais aussi de surprenantes complaisances. Curieux – vraiment ?