Suisse-France – démocraties contraires ? Les prochaines étapes des élections françaises en diront plus. Présidence 2e tour – 24 avril. Le Président sortant Emmanuel Macron (En Marche) affronte sa rivale Marine Le Pen (Rassemblement national). Parlement – 12 et 19 juin. Car presque rien n’est joué.
Voyez les forces dites « populistes » ou « d’extrême-droite ». Les scores additionnés au 1er tour de Marine Le Pen (Rassemblement national) et Eric Zemmour (Reconquête) tournent autour des 30%. 23,15% et 7,07%. On n’est pas loin des meilleurs résultats de l’UDC suisse remodelée par Christoph Blocher (29,4% en 2015, 25,6% en 2019). Certes, ces partis ne se ressemblent pas en tout. Mais ils attirent probablement le même type d’électrices et d’électeurs. Cela dit, l’UDC suisse siège au Conseil fédéral. Ueli Maurer et Guy Parmelin. 2 voix sur 7. Ici, on intègre. Enfin, on essaie.
Les autres ? Au Centre, prenez « En Marche » du Président Macron. 27,85%. Voix de gauche et de droite. En Suisse, « Le Centre », fusion PDC-PBD, lui ressemble. 13,8%. Lui place Viola Amherd à l’Exécutif. Très à gauche, visez Jean-Luc Mélanchon et « France Insoumise ». 21,95%. Sont-ils l’équivalent du PSS – à 16,8% – des Ministres Simonetta Sommaruga et Alain Berset ? La fragilité d’Anne Hidalgo brouille-t-elle les pistes (1,75%) ? Au Centre-Droit, le destin de Valérie Pécresse et des Républicains est aussi troublant (4,78%). Car le « parti-frère » du PLR à 15,1% de nos Sages Karin Keller-Sutter et Ignazio Cassis, le voilà. A moins que cela soit « En Marche » – de Macron. Suisse-France – si près, si loin ?