Armée à 7 milliards. Poutine contre GSSA. La CIA, les Russes et l’arme atomique.

Armée suisse – renaissance ? Les signaux crépitent. Le Conseil fédéral approuve deux motions de Commissions du Parlement. Hausse à 7 milliards de francs du budget de l’armée (aujourd’hui 5 milliards). D’ici à 2030. Progressivement. La session de mai du Conseil national pourrait en retentir. Tout cela suit des propositions de l’UDC et du PLR. Thierry Burkart, Président du PLR, recommande un rapprochement avec l’OTAN. D’autres préfèrent des coopérations militaires ponctuelles avec l’Union européenne. Enfin, Viola Amherd, cheffe centriste de la Défense, pilote l’achat de 36 avions de combat américains F-35. Suite et fin ?

 

Guerre russe en Ukraine – catalyseur ? Le pire est-il à venir ? L’Américain William Burns, chef de la CIA, n’exclut pas le recours par Vladimir Poutine à des armes atomiques « tactiques » ou de « faible puissance ». Or, cette Russie disposerait de l’arsenal nucléaire le plus fourni. D’autres détenteurs sont : les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Chine, l’Inde, le Pakistan, la Corée du Nord. Voire Israël. A vérifier : l’Iran. La Suisse ? Elle adhère au Traité de non-prolifération en 1968, suspend ses études sur le sujet en 1988, mais hésite à adhérer au Traité d’interdiction de 2017. Suspense ?

 

Vrai ? La guerre russe de Poutine en Ukraine devient un obstacle à l’action du Groupe pour une Suisse sans armée (GSSA) et d’autres acteurs pacifistes. En 2020 déjà, le Peuple accepte le principe de l’achat de nouveaux avions (de peu, il est vrai). Le GSSA et ses alliés, eux, ne renoncent pas à leur initiative. Rien n’est joué ?