Le Pen face à Macron. Europe et Occident ébranlés. L’extrême-droite française et nous.

24 avril ! Marine Le Pen peut-elle battre Emmanuel Macron ? La candidate du Rassemblent national d’extrême-droite ferait-elle plier le Président centriste sortant ? La France élit. Des sondages donnent l’avantage à Macron (53,5% à 46,5% ; 55,5% à 44,5%). Mais certains craignent un « accident ». Voyez le 1er tour. Certes, Macron (27,85%) se place devant Le Pen (23,15%). Mais Le Pen aurait le meilleur « réservoir » pour le 2e. Mélanchon (21,95%). Zemmour (7,07%). Pécresse (4,78%). Jadot (4,63%). Lassalle (3,13%). Roussel (2,28%), Dupont-Aignan (2,06%). Hidalgo (1,75%). Poutou (0,77%). Arthaud (0,56%). Vrai ou faux ?

 

Quels effets en Suisse ? Une victoire de Marine Le Pen pourrait ébranler l’Union européenne et les alliances occidentales. Sa complicité avec le Hongrois Viktor Orban ou le Russe Vladimir Poutine fait frémir. Cela dit, l’extrême-droite française – Marine Le Pen, Eric Zemmour ou d’autres – se montre plutôt amicale avec la Suisse. C’est surtout la Suisse isolationniste selon Christoph Blocher, l’UDC et leurs proches qui semble lui plaire. Celle d’Ueli Maurer et Guy Parmelin – plutôt que celle de Simonetta Sommaruga, Alain Berset, Viola Amherd, Ignazio Cassis ou Karin Keller-Sutter ? Non ?

 

Se fait-on peur ? Emmanuel Macron ne part-il pas gagnant ? La guerre en Ukraine de Poutine n’est-elle pas en train de resouder l’Union européenne et les alliances occidentales ? Le lien entre la Suisse et l’Union n’a-t-il pas là une occasion unique de se reconstruire ? 24 avril – quel suspense ?