WEF Davos 2022. Pas de Russie? Moins de Chine? Klaus Schwab ne lâche pas.

Davos 22-26 mai. Le Forum économique mondial de Klaus Schwab survit. Il survit à deux ans de pandémie Covid. A la guerre russe de Vladimir Poutine en Ukraine. Des têtes sont annoncées. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky (par vidéo). Ursula von der Leyen (Union européenne). Olaf Scholz (Allemagne). Jens Stoltenberg (OTAN). 2500 participants. Des Conseillers fédéraux ? La Russie de Poutine, elle, n’est pas la bienvenue. La Chine de Xi Jinping et d’autres sont empêchés pour motifs sanitaires. De grands thèmes figurent à l’ordre du jour. Sécurité. Climat. Epidémies. Inflation. Crise alimentaire. Quartier-général du WEF : Cologny/Genève. Fondation : 1971. Epopée.

 

Pas de Russie ? Moins de Chine ? La vocation universelle du WEF de Klaus Schwab faiblit-elle ? Elle ne serait pas la seule. L’ONU se trouve dans une situation proche. Ni Antonio Guterres, ni le Conseil de Sécurité, ni l’Assemblée générale ne parviennent à faire cesser l’agression de Poutine en Ukraine. A Davos, d’ailleurs, ne sont pas annoncés non plus l’Américain Joe Biden, le Britannique Boris Johnson ou le Français Emmanuel Macron. Le « dialogue des puissants », depuis le 24 février, serait-il mort ?

 

Vrai : le WEF, dès 1971, s’impose comme un complice-rival de l’ONU. L’un privé, l’autre officielle. La proximité du quartier-général du WEF à Cologny et du siège européen de l’ONU à Genève est un symbole. Les occasions de rencontres internationales de haut niveau s’en trouvent multipliées. Tout cela ne suffira pas à empêcher la guerre. Tout à refaire ?