Boris Johnson. L’allié « objectif ». Suisse et Royaume-Uni face à l’Europe intégrée.

Boris Johnson – la fin. Le 1er Ministre de Grande-Bretagne part en deux temps. Démission de la tête du Parti conservateur d’abord. Recherche d’un nouveau 1er Ministre ensuite. 2016. Johnson est l’un des artisans de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. 51,89 % de voix. 2019. Il devient 1er Ministre. 2020. « Brexit ». Puis, son étoile décline. Divers incidents – dont des « fêtes » en pleine pandémie – lui nuisent. De nombreux ministres s’en vont. Boris Johnson lâche prise.

 

Est-il l’allié objectif de la Suisse d’Ignazio Cassis ? En Europe de l’Ouest, la Suisse et le Royaume-Uni suivent souvent des routes parallèles. Tous deux se méfient de l’Europe intégrée. 1960. Ils fondent avec d’autres l’Association européenne de libre-échange (AELE). Cela ne dure pas. 1972. Le Royaume-Uni rejoint l’Europe intégrée. Cela ne dure pas non plus. 2020. « Brexit ». Pendant toutes ces années, les efforts de la Suisse pour se rapprocher de l’Europe intégrée se soldent par des échecs. 1992. Refus de l’Espace économique européen. 2016. Retrait de la demande d’adhésion à l’Union européenne. 2021. Abandon d’un accord-cadre. Point mort ?

 

Question ! Même ensemble, Suisse et Royaume-Uni peuvent-ils se passer de l’Union européenne ? Certes, le Royaume-Uni insulaire de Johnson a des atouts. Le Commonwealth. Le monde de langue anglaise. Les Etats-Unis. Le « Grand Large ». A l’inverse, la Suisse de Cassis, enserrée dans l’Union européenne, dispose d’une marge plus faible. Alors ? Qui sera le successeur – ou la successeure – de Johnson ? Suisse et Royaume-Uni peuvent-ils faire mieux ?