1er Août 2022 – Conseil fédéral désuni ? 64% des Suissesses et des Suisses le penseraient (Sotomo, « SonntagsBlick »). La PLR saint-galloise Karin Keller-Sutter y ferait le meilleur score personnel (4 sur 6). Suivraient l’UDC Guy Parmelin (3,9), la Centriste Viola Amherd et l’UDC Ueli Maurer (3,8), le PSS Alain Berset (3,6), la PSS Simonetta Sommaruga (3,5), le PLR Ignazio Cassis (3,2). Adolf Ogi serait le plus regretté des anciens. Keller-Sutter, elle, joue un rôle-clé dans l’accueil des réfugiés ukrainiens. Berset est moins porté par la maîtrise de la pandémie. Ses affaires « privées » lui feraient du tort. Quant à Cassis, il profite peu de sa présidence et de sa mission face à la guerre russe. Pour le reste ? Ce classement est proche des précédents.
Avertissement : une majorité ne verrait pas d’un bon œil l’octroi aux Verts de l’un des sièges PSS ou de l’un des sièges PLR au Conseil fédéral. Pourtant, cette majorité est favorable à sa recomposition. C’est le Législatif qui l’élit. Cette majorité rejette encore un Exécutif à 9. Elle privilégie la compétence sur les facteurs langue, région, parti ou genre. Rappel. Le Conseil fédéral 2022 compte 4 hommes et 3 femmes. 4 Alémaniques, 2 Romands et 1 Tessinois. 2 UDC, 2 PSS, 2 PLR et 1 Centriste. Verts historiques et libéraux absents. Alors ?
Quelle leçon pour les élections fédérales 2023 ? Aucun des 7 Sages n’est annoncé partant. Or, l’éviction brutale de l’un d’entre eux pour une recomposition ne fait pas l’unanimité. 2003 : Ruth Metzler par Christoph Blocher. 2007 : Blocher par Eveline Widmer-Schlumpf. Or, une projection suggère une recomposition à 6 partis. 2 UDC, 1 Vert historique, 1 PSS, 1 PLR, 1 Centriste, 1 Vert libéral. Blocage ?