Verts historiques et libéraux – même combat ? Aux élections 2023, les deux partis écologistes – l’un à Gauche, l’autre au Centre – se soutiendront-ils pour conquérir un ou des sièges au Conseil fédéral ? Jürg Grossen, président des Verts libéraux, différencie (« NZZ am Sonntag »). Il n’est pas favorable à un siège commun pour les deux. En revanche, il approuverait une nouvelle « formule magique » à 6 partis. Avec 2 UDC et 1 siège pour chacun des 5 autres. PSS, PLR, Centre, Verts historiques, Verts libéraux. PLR et PSS sont visés.
Attention ! Il y faudrait des conditions. Que les Verts libéraux dépassent 10%. Et que les Verts historiques se maintiennent à 13,2%. Les Verts libéraux, eux, visent l’un des deux sièges PLR. Rappel. Le Conseil fédéral 2022 est formé de 2 UDC (Ueli Maurer, Guy Parmelin), 2 PSS (Simonetta Sommaruga, Alain Berset), 2 PLR (Ignazio Cassis, Karin Keller-Sutter), 1 Centriste (Viola Amherd). Aux élections 2019, les 6 principaux partis font les scores suivants. UDC 25,6%. PSS 16,8%. PLR 15,1%. Centre 13,8%. Verts historiques 13,2%. Verts libéraux 7,8%. Mais une projection GFS ferait avancer les Verts historiques à 16% (2e place), les Verts libéraux à 10,8%. Les autres reculeraient.
Vrai : les Verts historiques de Balthasar Glättli et les Verts libéraux de Jürg Grossen peinent à rétablir un front commun durable. Scission en 2004-2007. L’échec en 2019 de la Verte historique Regula Rytz face au PLR Ignazio Cassis est un avertissement. Par ailleurs, aucun des 7 Sages 2022 n’annonce de démission. Or, les évictions de Sages en fonction divisent. Ruth Metzler par Christoph Blocher en 2003. Blocher par Eveline Widmer-Schlumpf en 2007. Mais qui sait?