« Initiative Europe ». Les partisans d’une relance des négociations entre la Suisse et l’Union européenne sont prêts. Questions institutionnelles comprises. On y voit le professeur Thomas Cottier, la Conseillère nationale Sibel Arslan (Verte), « Opération Libero », « La Suisse en Europe », « Suisseculture », « Grüne Schweiz ». Ils s’appuient sur les travaux du Parlement fédéral – Conseil des Etats d’abord. 26 mai 2021. Le Conseil fédéral abandonne les négociations pour un accord-cadre Suisse-Union. La Secrétaire d’Etat Livia Leu est chargée de renouer. Issue incertaine ?
Avertissement. L’initiative populaire est peu pratiquée en politique européenne. 2001. L’initiative « Oui à l’Europe » pour une adhésion rapide à l’Union est balayée. 76,8% de non. Cantons unanimes. Même les adeptes de l’Espace économique européen en 1992 refusent. Les Bâles. Les Romands Fribourg, Vaud, Valais, Neuchâtel, Genève et Jura. Certes, cette nouvelle initiative n’exige ni l’adhésion, ni l’EEE. La demande d’adhésion à l’Union, d’ailleurs, n’existe plus. Déposée en 1992. Retirée en 2016.
Vrai : la promotion de la politique européenne, c’est, avant tout, le Conseil fédéral. Avec des hauts et des bas. 1960. Création de l’AELE. 1962. Echec de la mission Schaffner-Wahlen pour une association. 1992. Rejet de l’EEE. 2021. Abandon de l’accord-cadre. Seuls des accords bilatéraux passent la rampe. Plus d’une centaine. Question ! Cette nouvelle « Initiative Europe » est-elle équipée pour relancer le dialogue ? Pouvoir de la Cour européenne de justice ? Droits sociaux des gens de l’Union ? Salaires ? Mais on peut essayer.
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