Où va la Suisse ? Vers l’OTAN et les Etats-Unis ? Et d’un, la Suisse d’Ignazio Cassis intensifie un partenariat stratégique avec les Etats-Unis de Joe Biden (rts). A Washington, la Secrétaire d’Etat suisse Livia Leu y échange avec la Secrétaire d’Etat adjointe américaine Wendy Sherman. 2e rencontre. But : en faire un dialogue annuel. Situation géopolitique. Guerre en Ukraine. Relations bilatérales. Travail dans les enceintes internationales. Participation suisse au Conseil de Sécurité de l’ONU en 2023-2024 (où les Etats-Unis ont l’un des 5 sièges permanents). Promotion de la démocratie, du droit international. Mandat de puissance protectrice suisse pour les Etats-Unis en Iran. Climat. Et ce n’est pas tout.
Ce partenariat ne vient pas seul. Et de deux, le Parlement fédéral finalise l’achat des 36 avions de combat américains F-35 pour 6,035 milliards de francs. Contrats signés le 19.9.2022. De nombreux pays de l’OTAN et de l’Union européenne en sont dotés. Conseillère fédérale Viola Amherd aux commandes. Et de trois, le Conseil fédéral confirme son désir de renforcer sa coopération avec l’OTAN (sans y adhérer). Dès 1996, la Suisse participe au Partenariat pour la Paix de l’OTAN. Premier pas.
Coïncidences ? Ces gestes en direction des Etats-Unis et de l’OTAN surgissent au moment où les relations entre la Suisse et l’Union européenne souffrent d’une paralysie tenace (Livia Leu, NZZ, 13 septembre). Cela dit, les 27 pays de l’Union européenne et les 30 pays de l’OTAN – 32 avec Finlande et Suède – sont en partie les mêmes. Familles parentes. Alors – pourquoi pas ?
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