Ignazio Cassis à Kiev. C’est la première visite du Président suisse depuis l’invasion russe. Etat de la guerre sondé. Situation humanitaire. Reconstruction de l’Ukraine. Entretien avec Volodymyr Zelensky. Discrétion et sécurité. Cette visite suit d’autres étapes. Mars. Manifestation sur la Place fédérale à Berne en présence de Zelensky (par vidéo) et Cassis. Voyage en Pologne et Moldavie. Juillet. Conférence de Lugano. En octobre 2021, donc avant la guerre, Cassis avait fait le déplacement de Kiev et d’Odessa – pour les préparatifs.
Hors-jeu, la Suisse neutre des Bons Offices ? Sa participation aux sanctions de l’Union européenne contre la Russie de Vladimir Poutine la pénalise-t-elle ? D’autres s’y essaient-ils ? La Turquie de Recep Tayyip Erdogan, membre de l’OTAN, mais n’appliquant pas de sanctions ? La Hongrie de Viktor Orban ? La Chine de Xi Jinping ? Apparemment, Poutine écoute peu. En Suisse même, le lancement de l’initiative du stratège UDC Christoph Blocher pour une neutralité sans sanctions promet un vif débat.
Michèle Blöchliger et les passeports. La candidature de la Nidwaldienne UDC – double-nationale suisse-britannique – à la succession d’Ueli Maurer fait polémique. Son passeport britannique n’est pas prolongé. Elle se dit prête à renoncer à cette double-nationalité. Rappel? Son UDC combat la double-nationalité. 2017. Le Tessinois PLR Ignazio Cassis lâche sa nationalité italienne. Il est élu au Conseil fédéral avec les voix UDC. Le Genevois Pierre Maudet, lui, acceptait de lâcher sa nationalité française en cas d’élection. Grande-Bretagne, Italie, France – pays amis ? Ou bien ?
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