Qui veut la tête d’Albert Rösti ? Qui, le 7 décembre, empêchera le Bernois de devenir le 120e Conseiller fédéral ? L’opposition principale se situe à l’intérieur de l’UDC. Roger Köppel et sa « Weltwoche » en sont le noyau dur. Eux dénoncent les nombreux mandats de Rösti (« SonntagsZeitung », « NZZ am Sonntag », « Matin-Dimanche »). Sa modération dérange. Son élection marquerait le retour d’une UDC plus conciliante. Celle de Rudolf Minger ou d’Adolf Ogi. Le Vaudois Guy Parmelin n’en est pas loin. Cela dit, les fronts ne sont pas figés. Le stratège Christoph Blocher ne s’oppose pas à Rösti. Dans les autres partis, l’image de Rösti est bonne. Voire très bonne. Fen vert ?
7 décembre – quel « ticket » UDC ? Les « durs » pourraient tenter d’empêcher Rösti d’y figurer. Candidature « femme » ? La polémique sur la double-nationalité suisse-britannique de la Nidwaldienne Michèle Blöchliger joue-t-elle contre elle ? Zurich ? L’entrée en lice du professeur Hans-Ueli Vogt relance-t-elle le Canton le plus peuplé ? Werner Salzmann – Berne ? Heinz Tännler – Zoug ? Qui ?
Christoph Blocher affaibli ? Aucun des 5 candidats à la succession d’Ueli Maurer au Conseil fédéral ne conteste la « ligne Blocher ». Guy Parmelin non plus. Car c’est avec cette « ligne » que l’UDC est devenue le premier parti. Bref, le retour à l’UDC « d’avant » – Minger, Ogi – est tout sauf sûr. Cela dit, la présence au Gouvernement d’UDC comme Rösti ou Parmelin peut changer la donne. Cela vaut aussi pour les cinq autres Sages. PSS Simonetta Sommaruga et Alain Berset. PLR Ignazio Cassis et Karin Keller-Sutter. Centriste Viola Amherd. On retient son souffle.
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