Conseil fédéral ? Seuls les meilleurs y accèdent-ils ? Ce prochain 7 décembre, le Parlement élit le ou la 120e Sage depuis 1848. Sont en piste : Michèle Blöchliger (NW), Albert Rösti (BE), Werner Salzmann (BE), Hans-Ueli Vogt (ZH), Heinz Tännler (ZG). Tous UDC. Se libère le siège d’Ueli Maurer (ZH). Or, voyez les 119 premiers Sages. Plusieurs laissent une trace durable. Mais il y a aussi des « poids lourds » qui ne seront jamais Conseillers fédéraux. Ou Conseillères fédérales. Choix non exhaustif.
Alfred Escher ? Zurichois (1819-1882). PLR. Conseiller national. Promoteur du rail, du Gothard, de l’Ecole polytechnique, de Credit Suisse, etc. Gottlieb Duttweiler ? Zurichois aussi (1888-1962). Conseiller national et aux Etats. Fondateur de Migros et de l’Alliance des Indépendants. Le Parlement préfère élire d’autres Zurichois. Or, Zurich, avec 20 Sages, dispose d’un siège quasi-permanent. Rappel : la Constitution, jusqu’en 1999, empêche un Canton d’avoir plus d’un Sage à la fois. Leo Schürmann ? Soleurois (1917-2002). PDC. Conseiller national. Il aura presque tout fait. Commission des Cartels. Surveillant des Prix. Vice-Président de la Banque nationale. Directeur SSR. 1973 – stop. Le Soleurois PSS Willi Ritschard lui barre la route.
Les « pères » du Canton du Jura ? Aucun ne devient Conseiller fédéral. Ni Roland Béguelin (1921-1993). PS. Ni Roger Schaffter (1917-1998). PDC. Conseiller aux Etats. Ni François Lachat (né en 1942). PDC. Ministre. Conseiller national. Mais voyez Jean-François Roth (né en 1952). PDC aussi, Conseiller aux Etats, Ministre. Fait des voix en 1999. Fribourgeois Joseph Deiss élu. Roth n’était pas loin.
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