Successions Ueli Maurer et Simonetta Sommaruga – qui ? Le Zurichois Daniel Jositsch est le premier socialiste à se lancer dans la course au Conseil fédéral. Conseiller aux Etats. Professeur de droit. « Aile droite » ? Jositsch défie aussi sa présidence. Car elle souhaite un « ticket » féminin. Plusieurs femmes y réfléchissent. Dont Eva Herzog (BS), Flavia Wasserfallen (BE), Elisabeth Baume-Schneider (JU). Rappel : l’autre siège PSS du Gouvernement est occupé par Alain Berset. Au Parlement, les chances de Daniel Jositsch sont réelles. Droite et Centre l’estiment.
Daniel Jositsch accepterait-il une élection « sauvage » – contre l’avis du groupe PSS ? Lui tient à figurer sur le « ticket ». Or, le PSS pratique peu l’exclusion. Trois de ses Conseiller fédéraux n’étaient pas candidats officiels. Hans Peter Tschudi (1959), Willi Ritschard (1973) et Otto Stich (1983). Aucun ne sera exclu. Donc, Daniel Jositsch, à première vue, peut y aller. Voilà pour la succession Sommaruga.
La situation est différente pour la succession de l’UDC Ueli Maurer. Toute personne acceptant une élection contre l’avis de l’UDC est menacée d’exclusion. Albert Rösti (BE), le favori du Parlement, veut s’y conformer. Or, à l’UDC, il a des détracteurs. Cette règle vaut aussi pour ses concurrents Michèle Blöchliger (NW), Werner Salzmann (BE), Hans-Ueli Vogt (ZH) et Heinz Tännler (ZG). En 2000 déjà, l’élection du non-candidat Samuel Schmid fâchera la direction blochérienne de l’UDC. Mais c’est l’éviction en 2007 de Christoph Blocher par Eveline Widmer-Schlumpf qui sera le choc décisif. Elections – le 7 décembre.
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