Conseil fédéral – quels favoris ? Voyez la succession UDC d’Ueli Maurer. Albert Rösti (BE) mènerait – devant Hans-Ueli Vogt (ZH), Werner Salzmann (BE), Michèle Blöchliger (NW) et Heinz Tännler (ZG). Prenez la succession PSS de Simonetta Sommaruga. Eva Herzog (BS) prendrait l’avantage sur Evi Allemann (BE), Elisabeth Baume-Schneider (JU) et Daniel Jositsch (ZH). Mais gare aux 18 et 26 novembre ! Les groupes parlementaires UDC et PSS proposent. 7 décembre. Le Parlement élit. Tout peut se passer. Y compris l’imprévisible. Les « durs » de l’UDC tenteront de déstabiliser Albert Rösti. Le choix féministe de la présidence PSS se heurtera à des résistances – au Parlement surtout. Car rien n’est sûr.
Politique suisse – quel tournant ? Deux nouveaux Sages peuvent apporter du souffle. L’Europe ? La reprise de discussions avec l’Union européenne – accords concrets compris – avance avec lenteur. Ignazio Cassis chez Emmanuel Macron. Secrétaire d’Etat Livia Leu. Guerre en Ukraine et sanctions contre la Russie. Le monde ? La Suisse au Conseil de Sécurité de l’ONU est une aubaine. Climat et environnement ? Charm-El-Cheikh en est une autre. Ce combat est aussi intérieur (ex : loi CO2). L’énergie ? Les travaux pour affronter de possibles pénuries sont lancés. Et ce n’est pas tout.
L’arrivée des 120e et 121e membres du Conseil fédéral semble d’ampleur limitée. Une tête UDC. Une tête PSS. Un équilibre global – 2 UDC, 2 PSS, 2 PLR, 1 Centriste – inchangé. On est loin de la « formule magique » de 1959. Ou de sa tumultueuse recomposition des années 2003, 2007 et 2015. Mais qui sait ?
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