Conseil fédéral – quelle force d’intégration ? 2022 : le Parlement élit Elisabeth Baume-Schneider. Une première pour le Canton du Jura. Du coup, tous les Cantons francophones y auront passé. Vaud 15 fois dès 1848 (de Druey à Parmelin). Genève 5 fois dès 1864 (de Challet-Venel à Calmy-Rey). Neuchâtel 9 fois dès 1872 (de Borel à Burkhalter). Fribourg bilingue 4 fois dès 1919 (de Musy à Berset). Valais bilingue 4 fois dès 1950 (d’Escher à Amherd). On en dira autant du Tessin italophone. 8 fois dès 1848 (de Franscini à Cassis). Ou des Grisons trilingues. 4 fois depuis 1875 (de Bavier à Widmer-Schlumpf). Avec le Jura, le tour est complet. Enfin presque.
Question ! Si la Suisse des 4 Langues et 26 Cantons tient, est-ce grâce à l’élection des leurs au Conseil fédéral ? Les avis sont partagés. Pour certains, une Conseillère fédérale ou un Conseiller fédéral « oublie » son Canton. Car c’est la Suisse entière que le Collège gouverne. Mais est-ce si sûr ? Les festivités organisées dans les Cantons pour célébrer leurs Sages ne prouvent-elles pas le contraire ? Le Jura d’Elisabeth Baume-Schneider n’en fournit-il pas un signe de plus ?
4 Cantons n’ont jamais eu de Conseiller fédéral. Uri, Schwyz, Nidwald et Schaffhouse. 7 autres sont présents dans l’équipe renouvelée. Fribourg (Berset), Vaud (Parmelin). Tessin (Cassis), Valais (Amherd), Saint-Gall (Keller-Sutter), Berne (Rösti) et Jura (Baume-Schneider). D’autres encore attendent d’y revenir. Zurich sous peu. Mais aussi Argovie, Neuchâtel, Grisons, Genève, Appenzell RE, Appenzell RI, Lucerne, Soleure, Zoug, Bâle-Ville, Obwald. Parfois, depuis longtemps. Thurgovie, Bâle-Campagne, Glaris. Dur ?
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