2023-2024. La Suisse entre pour 2 ans au Conseil de Sécurité des Nations Unies (rts, nzz). Organe le plus puissant de l’ONU ? Présidences suisses en mai 2023 et octobre 2024. Conseiller fédéral Ignazio Cassis et Ambassadrice Pascale Baeriswyl au front. Présidents Alain Berset (2023) et Viola Amherd (2024) mobilisés. Conseil fédéral et Parlement consultés. 2002. La Suisse – contre l’avis de l’UDC de Christoph Blocher – adhère au 2e essai à l’ONU. 2010-2011. Joseph Deiss préside son Assemblée générale. L’accession de la Suisse au Conseil de Sécurité – parmi 10 membres non-permanents – est un moment fort.
Surtout : la Suisse va se mesurer aux 5 membres permanents du Conseil de Sécurité dotés du droit de veto. Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France. Leur prééminence fait débat. Si ce Conseil est sujet aux blocages, ce serait dû à leur droit de veto. La guerre russe de Vladimir Poutine en Ukraine en est une illustration. L’accès de l’aide humanitaire en Syrie en est une autre. La Suisse, elle, a ses propres priorités. Paix durable. Protection des populations civiles. Sécurité climatique. Lutte contre la faim. Afrique de l’Ouest et Sahel. Corée du Nord et sanctions. Efficacité du Conseil.
Quelle neutralité suisse ? Ses nouveaux contours – dans le sillage de la guerre russe en Ukraine – pourraient provoquer de vifs échanges. Ralliement aux sanctions de l’Union européenne contre la Russie. Mais refus d’exporter armes et munitions en Ukraine. La Suisse devra sans doute expliquer. Etincelles ?
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