Forum économique mondial – en forme ? L’édition des 16-20 janvier 2023 à Davos s’annonce fournie. 6 Conseillers fédéraux sur 7. Président Alain Berset. Sans Elisabeth Baume-Schneider. Mais avec Ursula von der Leyen – Union européenne. Olaf Scholz – Allemagne. Jens Stoltenberg – OTAN. John Kerry – Etats-Unis. 2700 participants. Une cinquantaine de chefs d’Etat. 1500 chefs d’entreprises – dont 600 parmi les grandes. Forte délégation d’Ukraine. Quelques absents. Russe Vladimir Poutine. Chinois Xi Jinping. Américain Joe Biden. Au menu, récession, énergie, climat, Ukraine. Présidence Borge Brende. Fondateur Klaus Schwab.
Tout se passe comme si la guerre de Poutine en Ukraine et la neutralité réinterprétée de la Suisse avaient peu d’influence sur le pouvoir d’attraction du Forum. C’est-à-dire alignement sur les sanctions de l’Union européenne contre la Russie. Mais aussi refus d’exporter armes et munitions vers l’Ukraine. Le Forum, lancé en 1971, est certes privé. Siège à Cologny (GE). Principal champ d’action Davos (GR). Mais il se situe dans le même élan que la Genève internationale. Ou que la politique étrangère officielle de la Suisse. La présence assidue de Conseillers fédéraux à Davos en témoigne.
Il n’y a pas que le Forum. Voyez l’élection en juin 2022 de la Suisse au Conseil de Sécurité par l’Assemblée générale de l’ONU. Sa netteté montre que sa cote reste élevée. Cette participation, parfois discutée en Suisse, fait quasiment l’unanimité dans le monde. D’ailleurs, seule la Russie de Poutine menace de boycotter Genève et la Suisse. Qui d’autre ?
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