Chars de combat pour l’Ukraine ? L’OTAN et ses membres sont-ils à un tournant ? L’Allemagne d’Olaf Scholz, la première, émet un feu vert pour ses chars Leopard. Pour d’autres pays détenteurs de ces blindés aussi. Pologne, Finlande, Pays-Bas. L’Allemagne de Scholz franchit ce pas en accord avec ses alliés de l’OTAN. Les Etats-Unis de Joe Biden suivraient – avec leurs chars Abrams. Le Royaume-Uni de Rishi Sunak avec ses Challenger. A vérifier : la France d’Emmanuel Macron et ses Leclerc. Dégel ?
Armes et munitions suisses ? La Commission de Sécurité du Conseil national entrouvre la porte à des réexportations. Par 14 à 11. Allemagne, Danemark et Espagne en font la demande. La Commission y met des conditions. Approbation de l’ONU. Conseil de Sécurité ou Assemblée générale (aux deux tiers). Une motion et une initiative parlementaire sont en débat. Les Conseillers aux Etats devraient se prononcer. Jusqu’à présent, la neutralité et la loi sur le matériel de guerre empêchent de telles réexportations. A Davos, Jens Stoltenberg de l’OTAN pressait la Suisse d’en changer. Rappel : la Suisse fait partie depuis 1996 du Partenariat pour le Paix de l’OTAN. Et elle souhaite resserrer ses liens. Prometteur ?
Sursauts bienvenus ? Nouvelles escalades ? Ce qui est possible, c’est que l’Ukraine de Volodymyr Zelensky peine à confirmer sa reconquête. Les forces russes de Vladimir Poutine reprendraient Soledar. Or, la formation de soldats sur de tels chars prendrait 4 à 6 mois (rts). En même temps, ni l’OTAN, ni l’Occident, ne peuvent lâcher une Ukraine victime d’agression. Impasse ?
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