Guerre russe de Vladimir Poutine en Ukraine – un an. La neutralité suisse y connaît des aventures. Non aux exportations d’armes ? Certains craignent de favoriser Poutine. Oui aux sanctions de l’Union européenne ? La Suisse est presque totalement entourée de pays-membres de l’Union. Ou de l’OTAN. Comme elle, ces pays sont en forte majorité partisans de la démocratie, de l’Etat de droit et des droits humains. Loin de l’autocrate Poutine. Cela dit, le champ de bataille ne touche pas directement les frontières helvétiques. La Suisse d’Alain Berset, Ignazio Cassis et Viola Amherd garde donc une liberté de manœuvre. Pas si simple ?
La Guerre 1939-1945, c’est différent. La période dangereuse se situe en 1940-1944. La Suisse est presque totalement encerclée par les dictatures. Allemagne et Italie. Le Général Henri Guisan en sort grandi. Les Conseillers fédéraux Marcel Pilet-Golaz et Eduard von Steiger, eux surtout, non. La Guerre 1914-1918, c’est encore autre chose. La Suisse ne sera jamais encerclée par un seul camp. Mais la germanophilie du Général Ulrich Wille et du Conseiller fédéral Arthur Hoffmann jette une ombre. Gustave Ador sauve l’honneur.
Avant ? 1870-1871. La guerre franco-allemande réussit bien à la neutralité suisse. Général Hans Herzog. Accueil de l’armée française Bourbaki. 1847-1848. La guerre civile du « Sonderbund » et la création de l’Etat fédéral se déroulent sans intervention étrangère. Troubles intérieurs en Europe. Le Général Guillaume Henri Dufour et les 7 premiers Conseillers fédéraux, en Suisse, en sont les figures fortes. La neutralité suisse, inventée en 1815, ne va jamais de soi.
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