Elisabeth Baume-Schneider face au pouvoir de Giorgia Meloni.

Elisabeh Baume-Schneider. La Conseillère fédérale socialiste se rend le 31 mai dans la Rome de Giorgia Meloni. Asile. Accord de Dublin. Son interlocuteur direct y est le ministre Matteo Piantedosi. Or, Giorgia Meloni, des « Frères d’Italie », se situe à l’opposé politique de la Jurassienne. Avec d’autres, l’Italienne y confirme la forte présence des femmes de droite – voire d’extrême-droite – parmi les nouvelles femmes dirigeantes dans de grandes démocraties. Voyez.

Ce cas Meloni cas n’est pas nouveau. En France, la cheffe du Rassemblement national Marine Le Pen est classée à l’extrême-droite (finaliste en 2017 et 2022). Mais Ségolène Royal est socialiste (finaliste 2007). En Grande-Bretagne, la Conservatrice Margaret Thatcher est située à droite (1979-1990). Theresa May – centriste (2016-2019)? Liz Truss – droitière (2022)? En Allemagne, la Chrétienne-Démocrate Angela Merkel serait centriste (2005-2021). Minoritaires – les femmes de gauche?

En Suisse? 4 des 10 premières Conseillères fédérales sont socialistes. Ruth Dreifuss, Micheline Calmy-Rey, Simonetta Sommaruga, Elisabeth Baume-Schneider. 4 autres seraient centristes. Ruth Metzler, Doris Leuthard, Eveline Widmer-Schlumpf, Viola Amherd (3 PDC, EWS PBD, fusion Le Centre). Quant aux 2 PLR, on pourrait les mettre au centre-droit. Elisabeth Kopp, Karin Keller-Sutter. C’est dire, sur l’asile et l’Accord de Dublin, la rudesse de la mission d’EBS à Rome. Courage?