Asile Suisse-Europe. Tout se complique. L’Italie. L’Allemagne.

Asile Suisse-Europe – tout se complique. Un nouveau front pourrait surgir avec l’Allemagne d’Olaf Scholz (Tamedia). Les chrétiens-démocrates de la CDU-CSU, principal parti d’opposition, reprochent à la Suisse de faciliter l’entrée en Allemagne  de candidats à l’asile transitant par la Confédération. Ils proposent de rétablir un contrôle aux frontières. Ce serait déjà le cas avec l’Autriche. Jusqu’à présent, le Gouvernement Scholz, formé de socialistes, de Verts et de libéraux, refuse de suivre. Mais certains signes suggèrent un possible changement.

Pire? Un autre front se lève entre la Suisse et le Gouvernement italien de droite de Giorgia Meloni. La Conseillère fédérale PSS Elisabeth Baume-Schneider – cheffe de Justice et Police – se rend à Rome le 31 mai. Là, le différend est presque à l’opposé. Grief est fait à l’équipe Meloni de ne pas reprendre certains candidats à l’asile et de violer l’accord Schengen.

Conséquence? Tant l’Italie que l’Allemagne – nos voisines directes – sont des actrices majeures de l’Union européenne. La montée de tensions liées à l’asile tombe plutôt mal. Les discussions exploratoires entre la Suisse et l’Union approchent de la fin. Echéance reportée en octobre. De vraies négociations, après l’abandon de l’accord-cadre, sont espérées. Blocage – encore?