Alain Berset part à la fin de l’année. Le Fribourgeois socialiste est une force du Conseil fédéral. 2011-2023. 12 ans à l’Intérieur. 3 Législatures. 2 Présidences. Sa maîtrise de la crise Covid fait beaucoup pour son image. 3 succès. Il marque des points sur l’AVS. Le succès d’AVS 21 – retraite des femmes à 65 ans et compensations – se fait certes contre son parti. La lutte contre la hausse des primes maladie et des coûts de la santé se révèle la plus dure. Culture moins exposée. Berset a aussi des ennemis. Son élection de 2022 à sa deuxième Présidence en témoigne (140 voix contre 207 à la vice-présidente Viola Amherd). Avertissement?
Quelle succession? Priorité alémanique? La Bâloise Eva Herzog et le Zurichois Daniel Jositsch – rivaux malheureux d’Elisabeth Baume-Schneider – peuvent resurgir. D’autres noms suivront. La majorité latine de l’actuel Exécutif, majorité rare, est en cible. Voyez les 6 autres Sages. UDC vaudois Guy Parmelin. PLR tessinois Ignazio Cassis. Centriste valaisanne Viola Amherd. PLR saint-galloise Karin Keller-Sutter. UDC bernois Albert Rösti. PSS jurassienne Elisabeth Baume-Schneider. Or, les Alémaniques forment 62% de la Suisse, les Francophones 22,8%, les Italophones 7,9%, les Romanches 0,5% (selon OFS). Alors?
Autres scénarios? Le Vaudois socialiste Pierre-Yves Maillard – Président de l’Union syndicale suisse – pèse lourd. Il fut le rival de Berset en 2011. Les Verts historiques et libéraux n’ont pas dit leur dernier mot. Election du Parlement le 22 0ctobre. Election du Conseil fédéral le 13 décembre. Il reste six mois.