Elections du 22 octobre. L’UDC de Marco Chiesa resterait la grande gagnante. 27,9% des voix contre 25,6% en 2019. Sommet – 29,4% en 2015. Sondage Tamedia. Les Verts historiques de Balthasar Glättli, eux, resteraient les grands perdants. 10,7% contre 13,2%. Ecarts plus faibles pour les autres. PSS de Mattea Meyer et Cédric Wermuth (17,3% contre 16,8%). Verts libéraux de Jürg Grossen (8,2% contre 7,8%). Centre de Gerhard Pfister (13,9% contre 13,8%). PLR de Thierry Burkart (14,3% contre 15,1%). Cela dit, le classement général ne changerait pas. UDC, PSS, PLR, Centre, Verts historiques, Verts libéraux. L’accession des Verts au Conseil fédéral, le 13 décembre, serait une gageure.
Coïncidence? L’UDC et les Verts bouleversent les équilibres suisses depuis 30 ou 40 ans. Avec des résultats différents. L’UDC, rénovée par Christoph Blocher, en profite le mieux. 1999-2003. De 4e, elle devient premier parti suisse. Au Conseil fédéral, elle s’empare d’un deuxième siège. Combat épique. 2003. Blocher évince la PDC Ruth Metzler. 2007. Blocher est lui-même écarté par Eveline Widmer-Schlumpf (qui passe au PBD). 2015. Guy Parmelin lui succède et rejoint Ueli Maurer. 2022. Albert Rösti. Le duo UDC Parmelin-Rösti gouverne avec Alain Berset, Elisabeth Baume-Schneider, Ignazio Cassis, Karin Keller-Sutter, Viola Amherd (2 PSS, 2 PLR, 1 Centriste). Le duo UDC dure.
Les Verts n’y sont pas. 1983. Fondation des Verts suisses. A gauche. 2004-2007. Scission des Verts libéraux. Au centre. La réunification n’est pas en vue. Or, unis, ils auraient droit à un siège au moins au Conseil fédéral. Un siège « pèse » 14,2%. Selon Tamedia, la cause du climat ne figurerait qu’au 5e rang des gens. Derrière les coûts de la santé, les rentes vieillesse, l’immigration, l’énergie. Peine perdue?