Guy Parmelin et Albert Rösti au Conseil fédéral. UDC. Pouvoir. Intégration.

Guy Parmelin et Albert Rösti. L’UDC, avec 2 Conseillers fédéraux sur 7, confirme son ascension. Toute contestation semble s’évanouir. Parmelin et Rösti, eux, savent s’intégrer. L’ancêtre PAI-PAB est fondé en 1917-1918. Rudolf Minger, son premier Conseiller fédéral, est élu en 1929. Suivent Eduard von Steiger, Markus Feldmann, Friedrich Traugott Wahlen, Rudolf Gnägi, Leon Schlumpf, Adolf Ogi. Un Sage sur sept. Cela correspond a sa force réelle. Jusque-là, l’UDC est le 4e parti. Normal.

1999-2003. C’est le basculement. L’UDC, rénovée par Christoph Blocher, devient première. Climat houleux. 2000. Samuel Schmid est élu contre l’avis de la direction blochérienne. Malmené par les siens. 2003. Le Parlement élit Blocher comme 2e UDC. PDC Ruth Metzler évincée. 2007. Blocher évincé à son tour. Eveline Widmer-Schlumpf élue. Crise. 2008. Widmer-Schlumpf et Schmid rejoignent le PBD (aujourd’hui dans Le Centre). Ueli Maurer, UDC « blochérien », élu de peu. 2015. L’UDC signe un score historique. 29,4% des voix. Départ Widmer-Schlumpf. Election Guy Parmelin. Double siège UDC restitué. 2019. UDC 25,6%. 2022. Albert Rösti élu. Double siège UDC consolidé.

Telle est la dernière recomposition partisane du Conseil fédéral. Spectaculaire. 2 UDC, 2 PSS, 2 PLR, 1 Centriste. Elle paraît peu menacée. Les prochaines élections en diront plus. Parlement le 22 octobre. Conseil fédéral le 13 décembre. L’UDC de Marco Chiesa serait à la hausse. A surveiller? La succession du PSS Alain Berset. Les Verts historiques de Balthasar Glättli. Les Verts libéraux de Jürg Grossen. On ne sait jamais.