Jean-Daniel Ruch – Secrétaire d’Etat à la Sécurité. Viola Amherd et l’effet Poutine.

Jean-Daniel Ruch – Secrétaire d’Etat à la Politique de Sécurité. Dès 2024. Romand de Moutier. 60 ans. La ministre de la Défense Viola Amherd choisit. Le Conseil fédéral approuve. Le chef de l’armée Thomas Süssli et l’experte Pälvi Pulli restent. La mission de Jean-Daniel Ruch sera de renforcer la coordination de tous les acteurs chargés de la sécurité. A la Défense et dans d’autres Départements. Avec les Cantons et les partenaires étrangers. Union européenne et OTAN comprises – mais sans adhésion. Neutralité.

Le diplomate Ruch a de l’expérience. Il travaillera pour l’ancien Office central de la Défense,  l’OSCE, le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie. Il sera ambassadeur à Belgrade, Tel-Aviv, Ankara. La création de ce Secrétariat d’Etat à la politique de Sécurité surgit dans le sillage de la guerre russe de Vladimir Poutine en Ukraine.

Et de six! Le Secrétariat d’Etat à la Sécurité est le sixième au plan fédéral. Cinq autres le précèdent depuis les années 1978-1979. Affaires étrangères (Alexandre Fasel). Economie (Helene Budliger Artieda). Formation, recherche et innovation (Martina Hiryama). Questions financières internationales (Daniela Stoffel). Migrations (Christine Schraner Burgener). En 1996, une loi proposera la nomination d’une dizaine de Secrétaires d’Etat. Référendum. Refus à 60,6%. En voilà six.