Suisse-Ukraine. Le Conseil fédéral, Viola Amherd et Ignazio Cassis dégagent 100 millions de francs pour le déminage humanitaire 2024-2027. Défense et Affaires étrangères s’appuient sur la Fondation suisse de déminage et le Centre international de déminage humanitaire de Genève. Hansjörg Eberle et Stefano Toscano. Sur la Fondation Digger aussi – pour les machines à déminer. Conférences à Zagreb le 11 octobre, à Kiev et Genève en 2024. Des zones civiles et agricoles d’Ukraine sont infestées. Au total, la Suisse a consacré 1,8 milliard pour l’aide humanitaire à l’Ukraine.
Aide militaire exclue. La neutralité et la loi sur le matériel de guerre s’y opposent. Cette rigueur fait l’objet de critiques dans l’OTAN et l’Union européenne. Elles y voient un soutien à l’agression de la Russie de Vladimir Poutine contre l’Ukraine. Donc, la Suisse d’Amherd et Cassis se concentre sur l’aide humanitaire. Elle se rallie aussi aux sanctions économiques de l’Union européenne. Oligarques russes compris. Mais là, certains lui reprochent d’en faire le moins possible.
Exportations et réexportations d’armes vers l’Ukraine? Leurs partisans continuent de chercher des solutions acceptables. Une majorité du Conseil des Etats aurait trouvé. Circonstances exceptionnelles. Intérêts de la Suisse. Durée limitée. La suite reviendra au nouveau Parlement – élu le 22 octobre. On retient son souffle.